/// OUTRAGEUX IMPRIMES VS. MINIMALISME UNIFORME : THE FINAL FIGHT
Le Battle vêtements imprimés / unis se fait plus fort que jamais : FINAL FIGHT DANS LES ARMOIRES.
Round one : Affront oculaire.
Arborer un imprimé peut être résumé à « vouloir être complètement fun today » – théorie d’ailleurs largement fourvoyée dans l’imagerie télévisuelle américaine.
Illustrons : Bree Van der Kamp pêcherait en portant un imprimé, elle perdrait même toute crédibilité sociale le samedi matin au Country club. Problème, Bree n’est pas une « nice girl », tandis que Betty Suarez l’est au plus profond de son cœur. Elle est même le fer de lance hebdomadaire du « motif sympa ». S’il habille son corps, l’imprimé transfigure également l’image projetée par le sujet : Le « liberty Cacharel » (1) redonne une virginité aux mamans, les carreaux (2) rendent les barbus gentils, le léopard (3) vulgarise les enfants à la croix de bois, et les poids (4) valident les entretiens d’embauches.
Outre les exemples scolairement cités, des « outsider » de choix sont à prendre en compte. A ce titre, bouquets de sequins (5) et autres motifs non répétés s’avèrent être les « Hannah Montana » du genre : mignons certes, mais l’on sait tous que « We are the best of both worlds » ne marche qu’un temps au pays des rêves. L’éphémère clinquant et autres show off motifs, ça marche aussi !
Round two : Uni dans la mélodie.
Les trois mots suivants pourraient former conjointement un band : « bio, uni, beau » – le concept se respecte. Idéologie de masse et profits taylorisés, les couleurs unies sont les bases pyramidales de marques comme American Apparel ou Uniqlo. Si Jake Gyllenhaal n’avait pas arboré de « deep v-neck » en buvant son jus d’orange pressé à Santa Barbara, MCM aurait certainement gagné la guerre des chaînes câblés musicales.
Un vêtement uni est majoritairement sobre, minimal ou traditionnel. Beigbeder portant du zébré ? No way ! Le côté tropical ne serait guère compatible avec la « coke hype way of life », ou comment-avoir-l’air-saint-aux-yeux-des-beaux-parents. Après tout, les plus chevronnés pourront toujours se lancer dans le « air motif » ou le tissu « uni aux motifs mentaux » permettant ainsi de jouer sur l’exubérance des formes vestimentaires en restant colorimétriquement « casual ».
La belle.
L’utilisation de la roulette russe est malheureusement caduque hors des films d’espionnage-romance, d’où un final aussi tranché qu’un livre de philosophie abstraite. Comment pourrait-t-on conclure avec assurance « motif 01 – uni 00″ ? D’un point de vue purement social, les impacts de chacun d’entre eux sont complémentaires, au grand dam des puristes de grands combats. « Dose-moi, aime-moi vrai » pourrait être l’accroche d’un nouveau produit « Woolite », et de surcroît la conclusion niaise de cette réflexion diligentée. On ne peut utiliser la veste léopard avec le legging zébré pixelisé, et cela même « Crée ton style avec Barbie » (seulement sur PC) l’a intégré. Un élément uni pourrait donc à lui seul déculpabiliser une tenue à motifs variés.
Motif imposants et sporadiques ou motifs minutieux et massifs, let’s make love and listen death from above.
Texte : Eric Raphael Dante Loizzo
Artwork : Laurent Besson
Eeeekkk!! I’m such a loser. I just now saw the award you gave me…and I’m so humbled! To be given an award by sonmoee I treasure and admire so much…thank you, sweet pea!! (I’m blushing)I wanted to let you know I’m here to give YOU an award…because you, after all, ARE the Queen of ALLL Things! Please stop by and pick it up when you’d like. I’ve been so busy I don’t know if I’m coming or going – but it should be better tomorrow. (Knock on my head.) lolThank you again – you made my day!!xx,Katherine